Nuit d’Été

La nuit effleure les champs, parés des étoiles, Rêves des lucioles, les ombres sans voiles. Le doux parfum de l’herbe monte dans l’air, Les silences s’éveillent, dans la lumière claire.

Les arbustes tremblent, s’échappe le son, De cette nuit sereine, se réveille un don. Au loin, le hululement d’une chouette en quête, Rappelle en murmure, que la vie s’apprête.

La brise douce emporte un chant secret, Celui de l’été, qui jamais n’a cessé. Sous les voiles d’azur, la vie est une danse, En cette douce nuit, joyeuse résonance.

  • Jules Claretie